Analyse prédictive, les nouveaux prophètes de la High Tech

27 juin 2018
Bien en amont de l’élection du président Hollande, des algorithmes avaient déjà prédit sa victoire suite à une forte probabilité. A l’époque des super ordinateurs capable de calculer de grandes séries de données.

Et l'analyse créa la crise

Bien que son rôle fut mineure dans la dernière grande dépression financière, les algorithmes analytiques pourraient jouer un rôle non considérable dans la prochaine. Avec les améliorations des modèle prédictifs, incluant la volatilité ou l’évolution des cours, le meilleur des algorithmes sur les meilleurs ordinateurs aura toujours un temps d’avance. Conséquence, en cas de crise, un effet domino se produirait afin que les meilleurs algorithmes anticipent une crise et protègent leurs acquéreurs bien avant les autres… Ce qui renforcerait la concentration des risques entre ceux qui n’ont rien et l’inverse. Une crise d’une ampleur bien plus forte se présage si jamais elle devait arriver avec comme perdant, les 99 % de l’humanité…

A lecture de ce fait, on comprend pourquoi l’analyse prédictive devient un terrain de chasse gardée par les plus puissantes firmes. Un jeu de mathématique où le meilleur s’assure des revenus conséquents, en continue et en dépit de tous les scénarios.

La politique s’empare du phénomène

L’année 2008 fut un millésime exceptionnel. Le premier président américain dit « noir » fut élu à la maison blanche. Mais la vraie révolution fut ailleurs. Il s’agit du premier président élu par les algorithmes bien avant son élection. La clef de cette méthode analytique ? Le recueil d’un grand nombre de données : le Big Data

La corrélation d’immenses données sous une forme mathématique a permis à quelques experts de prédire avec une assurance certifié à plus de 92% l’élection du Président Obama alors que les médias tablaient au mieux sur un 50/50 au deuxième tour.

Désormais utilisé dans le monde journalistique, cette méthode de calcul permet de facilité la traitement d’immenses fichiers. Les deux exemples les plus éloquents ont été l’affaire des « Panama papers » suivis 18 mois plus tard par les « Paradise papers » où près de 13,4 millions de dossiers ont été analysés par un consortium de journalistes venant de 96 pays différents. Sans les algorithmes, il aurait été difficile d’épingler les tricheries de la famille royale d’Angleterre, ni les petites confidences illicites du groupe Dassault Aviation. N’oublions pas l’entourage du Président Trump ou le groupe LVMH pour ne citer que les plus médiatisés.

A la recherche du bien être et au delà

La santé et son immense potentiel n’est pas épargné. Et même si les laboratoires de Calico (une entreprise détenue par les gérants de Google ) tentent de trouver la cure d’immortalité, les outils comme les algorithmes peuvent faciliter notre quotidien. La solution Lifextend permet de prévenir ses risques de santé grâce à un algorithme prédictif dédié au bien être. La clef ? Une association complète entre personnels de la santé, programmeurs informatique, experts en statistique et sportifs de haut niveau. Au final, l’application peut déceler un organe défaillant avant qu’il ne s’enflamme avec des solutions simples, peu chères et applicables. Il suffit de répondre à 5 petits questionnaires basés sur 5 thématiques : l’environnement, le stress, l’alimentation, les carences, la génétique.

Non seulement la prévention permet d’éviter la maladie, mais elle assure une économie certaine, car guérir coûtera toujours plus cher que prévenir. C’est la raison pour laquelle les algorithmes peuvent aussi servir le peuple, sans distinction de richesse, d’ascendance, ni de couleur. Le bien être est important, il se préserve à chaque instant.