Si c'est gratuit, vous êtes le produit !
Comment peut-on refuser la gratuité ! Difficile dans une société marchande. Toutefois, prenez garde, car dans ce type de transaction, vous ne pouvez être à la fois le client et le produit. En conséquence, si c’est gratuit, vous êtes le produit ! La rémunération du client s’effectue sur les informations collectées. Jeux concours, grandes surfaces, réseaux sociaux etc… Tout est dans l’accroche commerciale. Le consentement implicite des informations récoltées appuieront de futures campagnes commerciales pour vous inciter à dépenser. La gratuité ne sert au final qu’à mieux vous cerner pour vous vendre un produit argumenté selon vos besoins exploitables. Et même si certains d’entre vous diront « et alors ? », la suite de cet article risque de vous faire froid dans le dos…
Réseaux sociaux, notre plus beau cheval… de Troie !
Troie et sa légende peut retourner dans le passé tant ce nouveau cheval a dépassé les espérances. Facebook, Google +, Twitter et consorts, autant d’outils configurés pour récolter des informations en pagaille. A ce jeux, Facebook est un pionnier en la matière avec ces milliards d’utilisateurs. L’histoire de cette entreprise de partage ne serait pas aussi belle si les dessous de carte n’avaient créé de conséquences néfastes. De l’autre côté de l’Atlantique, plusieurs sites proposent contre finance un profil des informations récupérées sur tout citoyen Américain. Il est possible de voir le casier judiciaire, l’adresse, les informations privées, les amis actuels ou passés et le train de vie estimé… Une collecte si aiguisée que des plaintes sont apparues, sans succès. Les informations ont été collecté de manière automatisées, trouvées sur des sites consultables gratuitement… La gratuité a donc permis à plusieurs citoyens américains de se faire harceler par des opérateurs téléphoniques leur proposant des pilules de viagra parce que leur profil le suggérait. Une belle manière d’utiliser les informations des citoyens ! Pour l’heure, ce procédé est illégal en France mais avec les traités transatlantiques, ce dernier bastion de liberté risque de disparaître.
Combien coûte votre cerveau ?
Le contenu de votre cerveau a un prix, le saviez-vous ? Pour connaître vos informations de base, il faut débourser un vingtaine de centimes. Lorsque les informations deviennent un peu plus travaillées comme vos préférences consommatrices, l’addition peut atteindre 2 voir parfois 3 euros selon les secteurs. Cette somme est soustraite à votre insu chaque jour et à chaque instant. C’est une somme qui paraît faible mais une fois mis en relation avec les milliers d’acheteurs prêt à débourser ces fichiers d’information, l’addition devient vite salée. Fort heureusement, les données de santé sont réglementées pour éviter des abus de toutes sortes. Toutefois, si vous manquez de vigilance, celles-ci se retrouveront sur un réseau social et son exploitation sera alors autorisée. C’est avec ce genre de subtilité que vous perdez l’emprise de votre vie.
Il existe cependant quelques astuces, comme remplir des jeux concours avec des faux comptes et de fausses adresses, créer des faux comptes dans les réseaux sociaux ou passer par l’autre internet, le Dark Net. Chaque solution possède ses avantages et inconvénients, l’essentiel étant d’être bien informé. De plus, côté application, méfiez-vous des applications mobiles étrangères qui n’ont pas besoin de respecter cette loi. Pour ce qui concerne votre bien être et santé, l’application Lifextend – crée par une société française – ne collecte aucune donnée personnelle pour que chacun puisse accéder au bien être, avec l’anonymat qui va de paire. Internet et ses possibilités sont incontournables, toutefois n’oubliez jamais de rester anonyme et connecté !