Le soja – Mais pourquoi est-il si méchant ?

5 octobre 2023
Le soja n’est pas un aliment anodin. Il est le témoin d’une histoire commune à l’homme depuis plusieurs millénaires. Depuis lors, notre alimentation évolue et c’est une constante dans la nutrition. Que ce soit au niveau des sols avec la teneur en vitamine ou l’industrialisation des techniques de cultures – à l’exemple des pesticides – notre bol alimentaire a connu de grandes variations. De plus, le marketing a outrance a favorisé la consommation de produits dont l’homme n’avait pas forcément besoin créant des carences, des pathologies nombreuses et des problèmes de santé.

Cet ensemble de données a provoqué des changements drastiques dans les comportements alimentaires au point que certains végétaux deviennent les fers de lance de l’alimentation dite « saine ». Beaucoup de fruits et légumes ont eu le vent en poupe mais récemment notre alimentation a intronisé un végétal bien plus que les autres.

Et notre regard se tourne aujourd’hui vers un aliment star des campagnes publicitaires, le soja.

A première vue, cet aliment « bourré » de nutriments à tout l’air d’être la bonne pioche. Sans compter qu’on en trouve partout : en substitut de viande ou en complément, dans les sauces, les plats surgelés etc…

Grâce aux savoirs scientifique cumulé aux capacités de l’algorithme de l’application Lifextend, nous vous donnons un autre visage du soja, bien moins vendeur et plus réaliste que celui proposé dans les publicités de vos écrans et TV.

Le soja, un missile à tête chercheuse

Le titre peut prêter à sourire mais le constat est loin d ‘être drôle. Car le soja n’est pas un aliment très recommandable sur le plan de la santé. Nous nous prononcerons uniquement sur le territoire européen, base de nos études. Car malgré le fait que les populations asiatiques consomment fortement cette plante, l’écart dans la culture, la récolte ou la manière de cuisiner diffère.

Bien loin des quelques bienfaits recensés – riche en protéines, en fibre et antioxydant – la culture du soja est sujette à controverse. Premièrement parce que les pesticides utilisés pour récolter la plante sont puissants. Leur incidence sur la plante et ses cultures font que le ou les pesticides utilisés se maintiennent en grande quantité dans le plante, quelque soit la forme consommée. Et au vu des caractéristiques du soja et de sa grande diffusion sur les circuits alimentaires, nous consommons une immense quantité de soja, sans même le savoir.

Apprendre à reconnaître le soja est un sport de lecture intensive tant les appellations de nos étiquettes sont nombreuses : lechitine, miso, pousses etc… Sans oublier les multiples plats et préparations dont la composition associe la plante ou ses extraits : crèmes, sauces, substituts…

Apprendre à reconnaître les symptômes d’une sur consommation de soja est tout aussi complexe. Car les sphères et zones touchées sont si commune à d’autres troubles et maladies qu’on ne pense pas à cette alimentation. Pourtant les pesticides affectent le système hormonal, favorise l’apparition de cancer et dans le cas du soja attaque malicieusement le système digestif pour les aliments transformés et les toxines associées.

En résumé et dans l’hypothèse où vous réalisez consommer beaucoup de soja, de manière directe ou non, vous exposez votre corps à :

  • Troubles digestifs

  • Troubles respiratoires

  • Dysfonctionnement possible de la thyroïde

  • Dysfonctionnement possible du Pancréas

  • Baisse progressive de l’immunité

Dans l’hypothèse où vous ne consommez pas ou presque jamais de produits Bio ou d’appellation Biologique contrôlée, vous pouvez ajouter à cette liste une perturbation du système hormonal ainsi qu’une augmentation de l’exposition à des substances cancérigènes… Mais le drame ne s’arrête pas là car un autre aspect moins connu de cette plante – de la famille des Fabacées – affecte de manière sensible le corps sur le long terme.

Le soja, le roi des anti nutriments

Dans le règne végétal, il existe une multitude de dangers. Chaque espèce est la proie de multiples prédateurs. Animaux, oiseaux et autres insectes, sont friands de plantes tout autant que l’homme dans son bol alimentaire. A tel point que certaines espèces de plantes seraient déjà éteintes si elles n’avaient développé leur propre système de survie. Grâce à un mode de communication spécifique, elles peuvent se contaminer entre elles la présence d’un danger afin que chacune sécrète une substance toxique. Cette substance permet à la plante de voir son prédateur même en cours de consommation de la plante s’arrêter net et chercher nourriture sur une autre zone.

La fonction première de cette sécrétion est d’éviter la mort de la plante puisque cette dernière ne peut fuir. Et en fonction des caractéristiques et de l’espèce végétale, chaque substance a ses effets selon l’hôte qui la consomme. Les conséquences sur l’homme de ces substances sont décrites dans plusieurs traités botaniques étrangers ou dans la langue de molière. Ces effets ont été identifiés et classifiés de manière précise. Notre équipe a pu en recenser les principales conséquences en fonction de la méthode de récolte et de préparation de l’aliment. Car il existe de nombreuses astuces pour atténuer la présence de ces toxines naturellement produites.

Appelées Anti nutriments, ces toxines représentent un danger tout aussi grand que les pesticides voir plus encore selon les espèces récoltées. Car l’industrialisation massive et son processus de récolte rapide et agressif a accentué la production de toxines par les végétaux récoltés. On dénombre plus d’une vingtaine d’anti nutriments – même si les recherches en cours se sont arrêtées par manque de moyen ou intérêt – classés par catégories selon les effets constatés ou la famille botanique associée. Dénommé Phytates, Oxalates ou encore Inhibiteurs de toutes sortes, les anti nutriments rendent la vie dure à ceux qui en ingère. Et pour cause, non seulement ils rendent l’absorption de vitamines, minéraux ou oligo éléments inefficace, créant des carences en cascades mais dans les cas d’exposition les plus chroniques, ils affaiblissent considérablement et durablement le fonctionnement de nos organes et notre immunité. Un véritable tueur de l’intérieur.

Pas de panique, en connaissant comment préparer chaque aliment, on réduit la teneur en toxines sur chacun des végétaux. L’occasion de rappeler que l’algorithme préventif de Lifextend permet d’anticiper ses risques de santé alimentaire en associant des données scientifiques avec l’expérience de nos recherches. Le tout dans une application mobile ou une solution pour entreprise permettant d’améliorer son bien être, sa vitalité et sa performance. Un beau programme pour un projet sain.