Qui est l'auteur de cet alarmant rapport pour la santé des français ?
Pour donner une pleine mesure à cette étude, il faut toujours citer les sources. Et ces dernières permettent de saisir le sérieux des travaux effectués. Côté clinicien, le rapport a été supervisé par le Professeur Jean Paul Giroud qui a donné de son temps pour analyser et traduire les effets de nombreux médicaments et traitements sans ordonnances. Le Professeur Giroud est un pharmacologue de renom, membre de l’académie de médecine. Ce dernier a été épaulé par la pharmacienne Berthelot Hélène pour cette recherche.
Du côté des organismes, l’institut national de la consommation a également participé à cette vaste étude pour le bien être des français.
Cette analyse se concentre sur les médicaments sans ordonnances liés à l’appareil digestif, les infections et autres troubles de l’hiver : gorge, toux, grippe..
Vendu pour la modique somme de 6,90 euros, ce Hors-série propose un travail complet et sérieux, levant le voile sur les dangers des médicaments vendus en libre circulation. Il conviendrait presque de dire le mot poison car certains d’entre eux n’ont pas bonne réputation après analyse…
Quels sont les médicaments qui tuent à petit feu ?
Afin de faciliter la compréhension des résultats, un ratio « risque / bénéfice » a été établi. Et les chiffres parlent d’eux-même :
62 médicaments sans ordonnances testés
dont 28 médicaments sont considérés nocifs
dont 20 thérapies n’ont aucune efficacité
dont 13 traitements sont estimés efficaces
Parmi les bons élèves, notez des médicaments tels que « Viks Vaporub » ou encore le « Maalox sans sucre ». Ces derniers ont un ratio bénéfice risque positif. Parmi les mauvais retours, comptez avec Actifed Rhume ou DoliRhume…
En résumé, les médicaments les plus plébiscités contre le rhume sont nocifs. La raison de cette nocivité est la mauvaise association de principes actifs ne s’accordant pas entre eux du fait des dosages. Ce qui provoque in fine une surdose instantanée dès la première utilisation.
Quant aux risques, ils sont bien réels avec une propension à générer des troubles de type cardiovasculaire ou neurologique. Suffisamment sérieux pour qu’une bonne partie de ces médicaments sans ordonnances soient proscrits.
Il serait préférable de se tourner vers la prévention plutôt que l’automédication. Pour une vie sans médicaments en agissant en amont de l’apparition d’un symptôme. A la question, « où se tourner ? » il suffit de télécharger l’application de prévention santé Lifextend et son algorithme prédictif. Une manière très efficace et financièrement plus rentable que les listes de médicaments sans ordonnances.