Lorsqu’on évoque le mot prévention ou santé, une longue série de synonyme est trouvée : forme, santé, vitalité, sport etc… Pourtant, loin d’être négligeable, le sommeil est assurément le premier moyen de garantir une bonne santé. Son repos qui va de paire nous est salutaire de bien des façons. Cependant, le constat actuel est dramatique avec une qualité de sommeil qui se réduit comme une peau de chagrin. Les causes sont multiples et les conséquences le sont tout autant, explications…
50% des français reconnaissent avoir des troubles de sommeil
Sur une population adulte, près d’un français deux déclare avoir des problèmes de sommeil. Que ce soit par un sommeil trop court ou son contraire, le sommeil fait depuis longtemps débats. Non pas qu’on doute de ces bienfaits, c’est depuis longtemps reconnu. Mais les discussions en cours évoquent la manière la plus efficace pour renouer avec un sommeil réparateur, pour régénérer l’être humain.
Pour rappel, l’être humain possède plusieurs cycles de sommeil à l’intérieur d’une nuit. Tout commence par le sommeil léger, avant la chute vertigineuse vers le sommeil profond, le moment tant attendu par notre corps pour recharger ses batteries. A tel point que ce cycle permet de nombreux bienfaits comme le nettoyage de nos déchets intra mais aussi extra cellulaires et la remise en état de notre « jauge » d’énergie. Une fois ces tâches commencées, le sommeil paradoxal prend place, assurant la traduction des sons et images perçues précédemment afin d’alimenter nos rêves.
A ce titre, certaines études pointent le fait que les rêves seraient une forme d’interprétation de nos angoisses, névroses et peurs profondes, raison pour laquelle on se souvient plus souvent de nos cauchemars que nos rêves. Une manière de faire la paix avec son inconscient avant la reprise d’un nouveau cycle de sommeil léger, profond et paradoxal jusqu’au petit matin. Au plus les cycles se répètent, plus fort sera la récupération. Prudence toutefois pour les carencés en sommeil, victime d’insomnie, tout autant que les excès incontrôlés : on parle alors d’hypersomnie ou encore de narcolepsie
Bien que ces troubles touchent une partie minime de la population, le risque est bien réel. A tel point que les plus sérieux instituts recherchent les mécanismes liés. A l’exemple de l’INSERM qui a annoncé orienter ses recherches sur le système inflammatoire et immunitaire comme possible cause des troubles du sommeil idiopathiques
Plus de 90 minutes de sommeil perdu … en 50 ans
Alors qu’il est d’usage de vaincre tout mal par une médication, un très fort pourcentage des personnes atteintes de troubles de sommeil n’ont pas de lien de cause à effet avec une des maladies citées. Dans le cas d’une insomnie, on parle plus souvent d’un plausible désordre psychique et les causes seraient multiples :
Sommeil en baisse d’une heure et demi sur un demi siècle
Ce phénomène touche plus fortement les adolescents dans une période de leur vie où la découverte du corps et de ses limites, ainsi que les pratiques de son temps amène cette tranche d’âge à réduire le temps de sommeil. Car le repos n’est socialement acceptable sauf soirée très tardive ou un dépassement de soi et de ses limites. Dans le cas contraire, l’excès de repos est assimilé à de la maturité, ce qui ne correspond pas à l’image sociétale d’un jeune adulte ou adolescent. La faute à une médiatisation renvoyant des idées préconçues. Et dont les conséquences pour la croissance du futur adulte sont non négligeables.
Une qualité de sommeil réduite
Le phénomène touche également le reste de la population. La faute à une nocivité des écrans, smartphone, tablettes équipés des dernières technologies. Pour rappel, selon les propos du Psychiatre et docteur en science, Patrick Lemoine, la lumière bleue des écrans des téléphones portables à une heure tardive possède un effet pervers ; le blocage de la production de mélatonine qui est un indicateur de sommeil. Et avec une utilisation de plus en plus omniprésente des outils technologiques jusque tard dans la nuit, la qualité du sommeil s’en retrouve fort perturbée…
Une routine devenue inappropriée
Cette information n’est une surprise pour personne. La routine du coucher n’existe plus. Constamment happé par son téléphone portable, tablette ou télévision, l’écoute du corps est devenue inexistante. A tel point qu’à l’heure des premiers bâillements et autre signes d’entrée de cycle, l’individu rejette systématiquement toute information indiquant une « porte du sommeil » ouverte. Le problème ne vient pas d’un oubli isolé mais de la répétition du processus. Car le corps perd ses repères et la capacité à reconnaître une fatigue profonde s’évapore.
Tous ces constats pour résumer la perte importante de sommeil de la majorité des français. Un sujet qui devrait bien plus inquiéter les pouvoirs publiques à cause des effets constatés. La diminution de l’immunité est le risque premier suivi de près par un déclin cognitif. En effet, le non nettoyage des déchets cellulaires crée des inflammations qui à terme deviendront chroniques. De plus, les processus d’apprentissage n’étant pas assimilés puisque les cycles sont réduits, le déclin cognitif est une conséquence logique. Les enfants seront les premières victimes à des âges où l’apprentissage permet une meilleure adaptation à la société et les grands enjeux de demain. Les adultes verront leur système nerveux impacté par une plus grande fébrilité à se défendre face à toute menace.
Il s’agit d’une double peine pour le corps et l’esprit. Prendre le temps d’écouter son corps permet de revenir retourner vers un repos salutaire. L’ego dont nous faisons preuve lorsqu’il faudrait accepter de décrocher de ses activités pour se reposer peut coûter bien plus cher à votre santé qu’on ne pourrait croire. Car le corps possède sa propre mémoire, autant bien le traiter pour qu’il continue de vous laisser profiter de ses bienfaits. Lifextend vous donne une indication précise sur les risques de santé auxquels vous êtes exposés. Ne pas télécharger l’application mobile gratuite est un pêché… pour votre santé !